Scattered Remains / Tout ce qui reste, 2017. Montreal Museum of Fine Arts, Montreal, QC
ELLES AUTOCHTONES : NADIA MYRE. TOUT CE QUI RESTE – SCATTERED REMAINS
Musée des beaux-arts de Montréal | Carré d’art contemporain
Du 15 novembre 2017 au 27 mai 2018
(MBAM) présente TOUT CE QUI RESTE – SCATTERED REMAINS, la première exposition bilan de l’artiste québécoise d’origine autochtone NADIA MYRE. Cette exposition dévoile en première canadienne Code Switching [Permutation de code], une série produite dans le cadre de la résidence de l’artiste à la Fonderie Darling en 2016-2017, sous le parrainage du MBAM. L’exposition regroupe une vingtaine d’œuvres – photographies, sculptures et vidéos – de l’artiste, réalisées entre 2000 et 2017. Cette présentation du MBAM s’inscrit dans le cadre d’Elles Autochtones une saison particulière consacrée à des artistes femmes autochtones contemporaines.
Nadia Myre est membre de la nation algonquine Kitigan Zibi Anishinabeg. Dans ses œuvres, elle revisite l’histoire officielle des peuples autochtones ainsi que leurs luttes politiques et sociales. Elle juxtapose judicieusement son expérience personnelle à celle d’autrui. Grâce à cette approche, ses œuvres sont fortement empreintes de symbolisme, incitant à la contemplation et à la réflexion. Le travail de Nadia Myre s’inscrit dans une démarche participative et aborde essentiellement les thèmes de l’identité, du langage, du désir et de la mémoire. Telles des témoins d’échanges culturels entre peuples, les œuvres rassemblées dans TOUT CE QUI RESTE – SCATTERED REMAINS marquent la rencontre entre Autochtones et Européens. Elles s’offrent comme des invitations à la contemplation, à la réflexion et à la réconciliation.
Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM, explique : « Je suis personnellement touchée d’accueillir ce premier solo de Nadia dans un musée, car c’est une artiste que je connais et apprécie depuis des années. Sa sensibilité à fleur de peau, doublée d’une articulation conceptuelle et d’une sensibilité esthétique tout en finesse, la place parmi les meilleures artistes femmes de sa génération. »
« Cette exposition bilan offre une occasion exceptionnelle de découvrir ou de redécouvrir le travail d’une artiste singulière, qui a su se renouveler de façon remarquable à travers les années. Ses revirements symboliques, auxquels elle recourt intuitivement afin de déplacer l’usage des objets font partie des stratégies poétiques utilisées par Myre afin de partager avec nous son histoire et de revisiter l’Histoire » ajoute Geneviève Goyer-Ouimette, conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain et titulaire de la Chaire Gail et Stephen A. Jarislowsky au MBAM.
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