Le prix Louis-Comtois récompense Nadia Myre, âgée de 47 ans, qui s’est distinguée depuis les 15 dernières années. Il souligne la qualité de sa production dans le domaine de l’art contemporain à Montréal. Artiste interdisciplinaire, membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg, Nadia Myre dit être « toujours contente » que son travail soit reconnu et apprécié. La compétition était féroce cette année pour le prix Louis-Comtois. Elle était finaliste avec la peintre d’envergure Janet Werner et l’artiste multimédia mohawk Skawennati, très connue également sur la scène internationale.
Nadia Myre présente à Art mûr en ce moment, et jusqu’au 18 décembre, Eyes Watching and Other Work, des œuvres exposées dans le cadre de la 26e saison de la galerie d’art. Elle les a pratiquement toutes réalisées en octobre. C’est dire combien l’artiste algonquine est productive. « C’est vrai, mais je suis toujours en train de travailler, dit-elle. Toujours en éveil, en train de faire des recherches ! »
L’œuvre la plus marquante est [In]tangible Tangles, une série d’une quarantaine d’images de mocassins perlés provenant de tribus autochtones nord-américaines et issus de la collection du Smithsonian’s National Museum of Natural History de Washington.
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